CORAXIAL - ALPHA360
SOMMAIRE
ELECTROACOUSTIQUE DES ENCEINTES
montés dans leurs ébénisteries...
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CHAPITRE RESERVE AUX MODIFICATIONS
A - Bricolages réalisés sur les blocs "tweeter"...
B - Bricolages réalisés sur les blocs "woofer"...
C - Bricolages réalisés sur les blocs "médium"...
D - Les enceintes modifiées...
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La demande de François...
François, le propriétaire des enceintes, m'a contacté en vue de simplifier son installation...
Voici son message initial, je le cite:
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J'ai des enceintes Alpha 360 (les gros modèles 3 voies) une curiosité Suisse achetée neuve en 2013.
Elles fonctionnent en bi amp (2 Air Tight ATM2) avec un filtre actif
http://www.alpha360.ch/alpha360_filtre.htm
Cette artillerie lourde commence à me lasser.
Je cherche à passer en mono amplification
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Je m'oriente plus vers une transformation du filtre pour pouvoir faire fonctionner mes enceintes en mono amplification avec un Devialet Pro 130 que je possède déjà.
J'aimerais donc votre avis sur la possibilité et intérêt d'une telle transformation. Sur ce système je ne focalise pas forcément sur un gain de qualité d'écoute.
Je comprends parfaitement la démarche de François, je suis moi aussi un fan des installations simples... Priorité à la musique !
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Vu de mon côté, cette optimisation me permettra de découvrir un système hors du commun et des haut-parleurs réputés.
Non seulement François trouvera dans cette modification un plus grand confort d'utilisation mais il découvrira, j'en suis certain, un rendu sonore bien plus transparent et bien plus réaliste.
Je ne pourrai malheureusement pas constater la différence car je n'ai pas l'opportunité d'écouter le système dans sa version d'origine mais je fais confiance à François pour nous communiquer, dès le retour des enceintes, son ressenti et ses remarques.
Merci François pour votre confiance, j'attends le matériel avec impatience.
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PRESENTATION DES "ALPHA360"
Voici des enceintes hors du commun conçues et construites en Suisse, par Monsieur Daniel Brand, il affirme...
"Ce que je fais c'est de l'anti-musique de fond"
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Son système a pour objectif de diffuser le son de manière uniforme sur 360°...
L'invention a attiré l'attention des spécialistes et la presse suisse en a fait très largement écho.
Je vous convie à découvrir le site du constructeur et à prendre connaissance des extraits de presse et des commentaires...
Si vous avez parcouru le site internet du constructeur, vous aurez constaté que son système est modulable et qu'il peut même être personnalisé.
Monsieur Brand propose des combinaisons plus ou moins complexes qui vont du système large bande à une voie au système à 3 voies avec filtrage actif et tri amplification. Le tout dans des finitions pouvant être personnalisées.
Ce constructeur propose aussi un filtre actif adapté à son concept et destiné à la tri amplification.
Et pourtant, les messages échangés entre Monsieur Brand et François indiquent que le woofer doit être filtré en actif, que le large bande ne doit pas être filtré et que le tweeter est filtré d'origine en passif.
C'est ce mode de fonctionnement qui est opérationnel chez François; un amplificateur alimente le woofer après passage par le filtre actif et un autre amplificateur alimente le large bande branché en parallèle sur le tweeter, sans passage par le filtre actif.
Le large bande n'est donc pas filtré!
Pour moi, c'est une hérésie!
Je le répète souvent... dans ce cas, l'intermodulation entre les voies dégrade considérablement la transparence du rendu sonore.
Pour une écoute hifi, chaque HP doit prendre en charge une partie bien déterminée du spectre et les chevauchements entre les voies doivent être réduits au minimum.
Jean Maurer, un autre constructeur suisse a bien compris l'importance et l'incidence du filtrage.
Voici un extrait d'un document technique éloquent publié par J. Maurer...
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Analyse préalable des HPs...
En attendant l'arrivée du matériel, je me suis intéressé aux HPs mis en oeuvre dans les Alpha360...
Tous les HPs sont connus...
le woofer est un Visaton Twin 200 XS,
le large bande est un EAD E 100 HD
et le tweeter un Visaton KE25CS.
Vous trouverez l'analyse complète de ces HPs dans la rubrique "Mes haut-parleurs".
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Remarque...
J'ai déjà évoqué la principale raison d'un filtrage à pentes raides mais très souvent il y a d'autres raisons...
Dans le cas présent, et sur base des informations publiées par le constructeur, il apparaît que le haut-parleur EAD E100 HD présente une résonance importante autour de 9.000 Hz O et que les taux de distorsion sont considérables sous 100 Hz O.
Sans filtrage, ces défauts dégraderaient le rendu sonore de l'ensemble.
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Arrivée du matériel...
Je croyais que UPS était un transporteur fiable et que son personnel était sérieux et consciencieux... Et bien non!
Deux colis sont arrivés entrouverts, les emballages étaient déchirés. Dans le troisième colis il y avait de la casse. Heureusement, le quatrième colis était intact.
Premier assemblage des modules,
premières photos...
Le constructeur est cachotier... son site est pauvre en renseignements techniques et en photos...
C'est seulement maintenant que je peux me rendre compte de l'allure de l'ensemble.
Malheureusement à cette heure il n'est pas possible de réaliser un montage complet des enceintes. Les supports des diffuseurs venant au-dessus des tweeters ont été cassés durant le transport. La réparation devra être effectuée avant de pouvoir réaliser les mesures électroacoustiques sur les enceintes entièrement assemblées.
Gros plan sur les modules abîmés durant le transport...
Tous les bâtonnets sont cassés au niveau de la base et certains sont aussi cassés au niveau de l'ogive.
MERCI UPS !
LES DEGATS...
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Quelques remarques personnelles
à ce stade du projet...
Le système mis au point par Monsieur Brand est peut être génial mais il faut bien reconnaître que l'assemblage des modules manque de stabilité et de solidité.
Le bloc "diffuseur" du tweeter est monté sur une fine couronne en bois et soutenu par 3 petits bâtonnets. Ce module est simplement posé sur le tweeter !
Le bloc du médium, lequel supporte le bloc tweeter et son diffuseur, est pourvu de petits pieds en bois et le tout est simplement posé sur le bord du woofer...
Ces deux parties relativement lourdes sont simplement posées l'une au-dessus de l'autre. L'ensemble est instable et d'autant plus fragile que les bâtonnets qui servent de pieds sont de faible section.
Il faut bien le reconnaître, la conception générale de ce système qui se veut être haut de gamme manque, sur le plan de l'assemblage, d'une bonne dose d'ingéniosité et de professionnalisme.
Sur le plan acoustique, je crains que ce système ne puisse pas atteindre un haut degré de haute fidélité. Les distances énormes qui séparent les points d'émission des HPs faussent complètement les phases et ceci est d'autant plus considérable que le médium n'est pas filtré et que la dispersion du son est réalisée par réflexions multiples et étagées.
D'autre part, l'analyse technique des haut-parleurs mis en oeuvre dans ce système n'apporte pas de conclusions enthousiasmantes. Seul le woofer mérite une certaine attention, le médium et le tweeter sont sources de distorsions harmoniques importantes.
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En conclusion, la transformation souhaitée par François passera obligatoirement par une révision de l'assemblage des éléments et par l'optimisation de l'exploitation des HPs.
Avec l'accord de François, je vais tenter de consolider la structure, tout en gardant 3 parties indépendantes pouvant être facilement transportées et assemblées.
L'option retenue est de former 3 modules enfichables, mécaniquement plus solides et plus stables. Le câblage des modules sera dissimuler dans les tiges supportant les différents éléments.
Bien entendu, l'objectif initial qui était de filtrer les voies pour accéder à la mono amplification reste au centre de mon travail.
Pour la suite, l'article sera scindé en deux parties relativement indépendantes, une partie consacrée à l'optimisation électroacoustique et une autre réservée aux modifications apportées à "l'édifice".
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Mesures électroacoustiques
réalisées sur les HPs
montés dans leurs ébénisteries.
Les mesures concernant le tweeter ne doivent pas être refaites, le fait de le placer dans son ogive ne modifiera pas ses caractéristiques techniques. Les graphiques seront donc repris de l'article figurant dans la rubrique "mes haut-parleurs".
Par contre pour le médium et le woofer, le fait de les placer dans leurs supports va modifier leurs charges acoustiques et donc leurs caractéristiques techniques. Pour eux, les mesures doivent être refaites dans les conditions de fonctionnement réelles.
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Mesures effectuées sur le woofer...
vérification de l'accord de l'évent
De toute évidence l'évent n'est pas accordé, voyez la courbe d'impédance et le déséquilibre des impédances aux fréquences de résonance.
C'est par essais et tâtonnements, et grâce aux mesures, que l'accord est ajusté.
Je réalise ces essais en remplaçant l'évent par un tube en carton bien plus facile à couper et à recoller!
L'évent standard de 19 cm de longueur a été raccourci et ramené à 10 cm.
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Mesures effectuées sur le woofer chargé
et évent accordé...
L'accord de l'évent étant réalisé et le HP ayant sa charge acoustique normale, la fréquence de résonance est passée à 70 Hz... ce qui signifie que la fréquence de coupure du filtre PB doit être de minimum 280 Hz (4 x Fr).
La courbe de réponse relevée dans ces conditions montre que le filtre passe-bas devra avoir une fréquence de coupure inférieure à 1.200 Hz.
Lors de l'élaboration du filtre passe-bas, il faudra veiller à ce que la bosse constatée à 3.000 Hz soit suffisamment atténuée. Un filtre à pente raide sera nécessaire pour obtenir une réjection suffisante de cette résonance.
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Toutes ces mesures sont réalisées dans les mêmes conditions que celles effectuées sur les HPs à vide.
Maintenant que le haut-parleur est chargé, les taux de distorsion sont corrects et sans dépassement anormal... jusqu'à 1.200 HZ.
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Mesures effectuées sur le médium chargé...
Sa fréquence de résonance est maintenant de 123 Hz. Il ne faut donc pas envisager de le filtrer sous 500 Hz.
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Hormis l'irrégularité relevée à 1.200 Hz, la courbe de réponse est linéaire de 100 à 5.000 Hz.
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Cette mesure réalisée dans les conditions réelles d'utilisation confirme la faiblesse de ce HP... Les taux de distorsions sont élevés et régulièrement proches de 10%.
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Mesures effectuées sur le tweeter...
L'impédance de ce tweeter est linéarisée par un circuit RLC intégré...
La seconde bosse résiduelle se trouve à 1.800 Hz mais la fréquence de résonance naturelle de ce tweeter doit être de +/- 1.100 Hz...
Personnellement, je privilégierais une utilisation à partir de 4.400 Hz.
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La courbe de réponse est parfaitement linéaire de 4.000 Hz à 20.000 Hz.
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C'est le point faible de ce tweeter... les taux de distorsion sont importants et D2 dépasse largement la barre des 10%... c'est beaucoup!
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RESUME DES CONTRAINTES DE FILTRAGE...
Toutes les limites d'utilisation relevées précédemment forment un ensemble de conditions à respecter pour obtenir un filtrage optimal.
La plage commune au woofer et au médium va de 500 Hz à 1.000 Hz.
J'ai opté pour une fréquence de croisement d'environ 600 Hz pour ne pas surcharger le woofer.
Entre le médium et le tweeter, la plage commune va de 4.400 Hz à 5.000 Hz.
J'ai opté pour une fréquence de croisement d'environ 5.000 Hz pour alléger le rôle du tweeter.
Le choix des fréquences de croisement respecte scrupuleusement les contraintes de filtrage... reste à trouver les fréquences de coupure des différents filtres pour obtenir ce résultat.
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PETIT DETOUR PAR XSIM
avec le filtrage d'origine...
Etant donné que les paramètres du filtre actif placé sur le woofer ne sont pas connus, il n'est pas possible de simuler la réponse du système dans sa version d'origine. Il est seulement possible de visualiser l'effet du condensateur de 1,5 µF placé en série avec le tweeter...
En finalité, l'apport du tweeter est fort limité. Avec ce filtre, il ne couvre que le spectre situé au-delà de 15.000 Hz. Par contre, la faible pente du filtre ouvre la porte à l'intermodulation dès 1.800 Hz !
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COMPARATIF
portant sur la sensibilité des HPs...
Les graphiques repris ci-dessous permettent d'estimer la différence de sensibilité des HPs. Ce ne sont pas des mesures absolues mais bien des mesures relatives. Les différences relevées sont exactes.
C'est le woofer qui fournit le plus faible niveau ce qui signifie que le médium et le tweeter devront être alignés sur lui.
On peut estimer que le niveau moyen du médium se situe environ 5 dB au dessus du niveau du woofer et le niveau du tweeter est 5 dB au dessus de celui du médium.
C'est en toute fin de parcours que ces niveaux seront finement ajustés mais pour élaborer les filtres et ajuster les points de croisement, un premier équilibrage est requis.
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ELABORATION DES FILTRES...
Tous les filtres seront du type Butterworth 18 dB/octave.
1 - FILTRAGE DU WOOFER...
Vous le savez déjà, l'objectif est de pouvoir croiser les courbes de réponse des woofer et médium à environ 600 Hz (à - 5dB).
Le calcul a été effectué sur base d'une fréquence de coupure de 500 Hz.
A cette fréquence, l'impédance du woofer est de 8,77 ohms.
La courbe de réponse mesurée avec ce filtre est satisfaisante tant pour le croisement envisagé à 600 Hz que pour la réjection de la bosse à 3.000 Hz.
Avec ce filtre, la bosse est atténuée de 40 dB, c'est très bien.
Ne soyez pas effrayés!
Mes filtres tests sont réalisés avec des composants récupérés et la plupart des condensateurs sont de piètre qualité. C'est pour moi, la seule manière d'avoir un choix énorme de composants et de pouvoir aborder tous les types d'optimisation et de réalisation.
Tous les composants sont remesurés avant chaque utilisation et vous constaterez que pour atteindre les valeurs désirées, je n'hésite pas à mettre des condensateurs en parallèle et des selfs en série.
Cette manière de faire n'a pas de réelle répercussion au niveau du filtrage proprement dit. Mais je sais qu'en fin de parcours, après mis au propre les filtres avec des composants de qualité, il faudra revoir l'équilibre des voies.
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Autres mesures effectuées sur le woofer
placé dans son caisson et filtré...
Ces mesures complémentaires ne font que confirmer les remarques déjà énoncées plus haut. Rien de particulier à signaler.
Et les taux de distorsion restent bas...
2 - FILTRAGE DU MEDIUM...
Avant d'entamer l'élaboration de ce filtre, il faut aligner le niveau du médium sur celui du woofer... une résistance de 4,7 ohms placée en série donne un bon équilibre.
Le filtre passe-haut a d'abord été calculé avec une fréquence de coupure de 700 Hz (Z à Fc = 5.41 ohms)...
Avec ce filtre, le croisement s'effectue bien à 600 Hz mais à -3 dB... ce n'est pas satisfaisant...
Nouvel essai...
avec Fc = 900 Hz et Z à Fc = 5,6 ohms...
Cette fois, c'est parfait... croisement à 646 Hz et à -5 dB.
Et pour le filtre passe-bas...
Un premier essai est effectué avec Fc = 4.000 Hz et Z à Fc = 6,58 ohms...
Ce filtre permet le croisement à 5.000 Hz et à - 5 dB mais la résonance observée à 12.000 Hz n'est pas suffisamment atténuée...
Après filtrage, cette résonance se trouve seulement 15 dB plus bas que le niveau nominal, c'est trop peu et l'intermodulation avec les résidus de filtrage du tweeter sera trop importante.
Pour rejeter cette résonance à un niveau plus bas, il faut...
- soit descendre la fréquence de coupure de filtre PB mais cette option ne permettra pas de respecter la contrainte de filtrage imposée pour le tweeter,
- soit placer un filtre correcteur de bande passante destiné à éliminer ou à réduire la bosse. C'est cette option qui est retenue.
Mais, si on y regarde de plus près, le correcteur de bande passante devra être adapté à chaque médium car les résonances parasites n'apparaissent pas de la même manière, voyez les courbes de réponse ci-dessous.
Calcul et mise au point du filtre
correcteur de bande passante
adapté au médium (2)
Vous savez déjà que pour ce calcul, ma préférence va à l'outil informatique disponible sur le site internet de Dominique Pétoin...
En général, le calculateur d'André donne une bonne approximation des valeurs des composants mais un passage par XSIM permet de vérifier voire d'optimiser cette approche théorique...
Ici, la valeur du condensateur est ajustée à 2,2 µF et la résistance à 12 ohms.
Réalisation et mise au point du circuit aux mesures...
L'approche théorique est incontournable mais la mise au point finale doit être réalisée avec l'appui des mesures...
Mesure de la nouvelle courbe de réponse du médium (2)...
Aux mesures, le meilleur compromis est atteint avec une résistance de 62 ohms.
De cette manière, la résonance est abaissée à - 30 dB!
C'est parfait.
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Calcul et mise au point du filtre
correcteur de bande passante
adapté au médium (1)
La même procédure est appliquée...
- Passage par le calculateur mis à disposition par D. Pétoin...
- Passage par XSIM pour vérifier et optimiser les valeurs des composants...
- Réalisation du circuit et mise au point avec l'appui des mesures...
Aux mesures, on constate que...
- la fréquence de résonance est 28 dB plus bas que le niveau nominal,
- la courbe de réponse n'est pas modifiée sous 6.000 Hz,
- le point de croisement reste inchangé.
C'est parfait!
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Autres mesures effectuées sur les médiums
placés dans leurs caissons et filtrés...
(médium 1)
......
(médium 2)
De toute évidence, ce médium apprécie le filtrage qui lui est associé...
Ces dernières mesures montrent que les taux de distorsion sont considérablement réduits, ils tournent maintenant autour de 1%. Par rapport aux mesures réalisées précédemment, c'est un gain qualitatif appréciable, on est maintenant dans les normes!
C'est très bien!
Petite astuce pour reproduire les filtres
correcteurs de bande passante...
Depuis le travail réalisé pour Thierry, le projet TRIO, j'ai mis au point une technique pour faciliter le passage aux composants HQ...
En fait, le filtre testé et mis au point durant la période préparatoire est réglé de façon très précise et ce n'est pas simple de le reproduire.
L'astuce est simple...
il s'agit de mesurer et d'enregistrer la courbe de réponse du filtre initial.
Ce relevé servira de gabarit et le but sera de faire coîncider la courbe de réponse du nouveau filtre à ce gabarit.
C'est bien plus commode de réaliser cet ajustement avec l'aide d'Arta plutôt que d'analyser la courbe de réponse de la chaîne complète.
Voici les relevés des courbes de réponse des correcteurs...
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3 - FILTRAGE DU TWEETER...
L'objectif est de croiser les courbes de réponse des médium et tweeter à 5.000 Hz et à -5 dB ...
Dans le cas présent, le calcul du filtre passe-haut basé sur la fréquence de coupure envisagée et l'impédance du tweeter à cette fréquence ne donne pas de résultat satisfaisant. En fait, la courbe de réponse obtenue est fortement influencée par le rapport des impédances filtre, tweeter.
La linéarisation de l'impédance du tweeter réalisée par le constructeur n'apporte aucun plus au niveau du filtrage car la variation résiduelle de l'impédance reste proportionnellement importante.
L'impédance moyenne est de 6 ohms et l'ondulation passe de 5 ohms à 7 ohms et la remontée d'impédance atteint 10 ohms à 20 kHz.
Pour rappel, tous les filtres sont calculés et prévus pour fonctionner sur une charge constante, purement résistive!
A titre d'exemple, voici une simulation réalisée avec un filtre BT3 calculé avec une Fc = 6.000 Hz et une impédance de 6,4 ohms (Z à Fc):
On constate que le croisement s'effectue bien à 5.000 Hz mais la courbe de réponse manque de linéarité. Au-delà de cette fréquence la courbe est montante et en deça l'atténuation n'est pas franche.
Corriger la remontée d'impédance permettrait de linéariser la courbe de réponse au-delà de la fréquence de croisement mais n'améliorerait pas l'atténuation dans le bas du spectre.
Et donc, dans le cas présent et grâce au fait que le niveau du tweeter doit être atténué, j'ai opté pour un solution qui consiste à présenter au filtre une impédance de charge plus élevée que celle du tweeter seul. Ceci dans le but de réduire l'impact des fluctuations de l'impédance du tweeter sur le filtrage.
Le tweeter devant être atténué de +/- 6 dB, j'ai mis en place un réseau de résistance donnant cette atténuation (6,8 ohms en // et 6,8 ohms en série sur le tweeter). Le calcul du filtre BT3 est effectué pour une charge de 10,2 ohms (impédance +/- équivalente de l'ensemble) et une Fc de 5.200 Hz.
Après optimisation réalisée avec l'aide des mesures, voici le meilleur compromis... l'amélioration est sensible...
Le croisement des courbes de réponse s'effectue à 4.950 Hz et à - 5 dB.
C'est parfait!
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Autres mesures effectuées sur les tweeters filtrés...
Pour le tweeter aussi, la bonne nouvelle vient des taux de distorsion...
Avec ce filtre, les taux de distorsion dépassent à peine la barre de 1%...
Pour rappel, en direct, le taux de distorsion pour D2 dépassait 20%!!!
Ici aussi, le gain qualitatif après filtrage est appréciable.
Détour par XSIM...
XSIM est un outil incontournable pour qui veut optimiser un filtrage plus ou moins complexe.
Si l'on prend soin de charger les fichiers ZMA (courbes d'impédance des HPs) et les fichiers FRD (courbes de réponse des HPs) correspondant aux mesures réalisées sur les HPs mis en situation d'exploitation, les informations fournies par XSIM sont très proches des mesures qui seront effectuées sur les HPs filtrés.
XSIM permet d'évaluer des options de filtrage, d'écarter rapidement les solutions inappropriées et d'optimiser celles retenues. Sans passer par la réalisation des circuits, XSIM donne une très bonne idée des résultats finaux.
Voici, en quelques graphiques, les informations essentielles fournies par XSIM...
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MISE AU PROPRE DES FILTRES...
Le caisson du woofer peut recevoir une carte allant jusqu'à 430 mm / 185 mm...
Sans connaître exactement l'encombrement des composants HQ, je crois pouvoir affirmer qu'ils pourront y prendre place sans être à l'étroit...
Les composants HQ sont en cours de livraison.......
et la livraison a été effectuée très rapidement.
Tous les composants ont été vérifiés et tout est OK.
Une fois de plus, je remarque la grande précision et la qualité des composants Jantzen. Le rapport qualité, prix est vraiment exceptionnel.
Avant de disposer les composants sur leurs supports,
il faut ajuster les selfs...
références schéma | valeurs commercialisées (mH) | valeurs exigées (mH) |
L1 | 4,7 | 4,19 |
L2 | 1.5 | 1,4 |
L3 | 0,82 | 0,74 |
L4 | 0,39 | 0,39 |
L5 | 0,15 | 0,13 |
L6 | 0,1 | 0,07 |
L7 | 0,1 | 0,1 |
L8 | 0,22 | 0,22 |
Ajustage des selfs L1, L1', L2, L2', L3, L3', L4, L4', L5, L5' et... L8, L8' avec ARTA/LIMP...
Ajustage de R3 - C6 - L7
et de R2 - C5 - L6
L'ajustage de L7 est particulier puisqu'il s'agit de reproduire le circuit correcteur de bande passante placé sur le médium 1 lors des tests précédents.
La trace jaune du graphique figurant ci-dessous correspond au relevé effectué avec le circuit validé lors des mesures et des tests précédents.
La trace verte correspond au circuit formé avec les composants HQ.
Il s'agit ici de faire coïncider les deux courbes.
Dans le cas présent, on constate que la fréquence de résonance est la même, L et C sont donc corrects. C'est normal, les valeurs de L et de C (HQ) correspondent aux valeurs exigées.
L'amortissement du circuit a dû être ramené à sa valeur initiale soit R = 62 ohms.
Ajustage correcteur RLC du Médium 1...
RLC du médium 2...
L'ajustage se fait de la même manière...
La trace jaune du graphique figurant ci-dessous correspond au relevé effectué avec le circuit validé lors des mesures et des tests précédents.
La trace verte correspond au circuit formé avec les composants HQ.
Il s'agit de faire coïncider les deux courbes.
Dans le cas présent, la fréquence de résonance est trop basse, L doit être diminué. C'est normal, L acheté vaut 0,1 mH, il faut en réalité 0,07 mH.
Et de plus, l'amortissement du circuit n'est pas suffisant,... la résistance doit donc être diminuée... avec R = 47 + 4,7 ohms, c'est parfait.
Le schéma des filtres sera adapté en fin de parcours.
Ajustage correcteur RLC du Médium 2...
Ensuite il faut ébaucher un schéma d'implantation
et de câblage...
Ebauche du schéma d'implantation et de câblage...
Et c'est parti pour le montage et le câblage des composants...
Test des modules et mise au point du filtrage...
A ce stade, l'ensemble du matériel rejoint mon salon de musique pour une ultime vérification et mise au point des filtres.
C'est une bonne surprise... Je ne m'attendais pas à relever une courbe de réponse aussi peu chahutée.
Le test est réalisé en mono, micro de mesure placé au niveau du diffuseur du tweeter et à 2 m de celui-ci.
Le bas du spectre apparaît en dents de scie mais c'est imputable au mode de diffusion du woofer. Le système est ainsi fait!
Pour éliminer l'impact du revêtement de sol et étendre le spectre dans l'extrême grave, j'ai constaté qu'il était préférable de boucher l'évent. Ceci a aussi pour conséquence d'améliorer la transparence du rendu sonore dans le bas du spectre.
Les transitions entre les voies passent inaperçues, les points de croisement sont donc bien ajustés.
Par contre, et c'est souvent le cas, l'atténuation du tweeter a dû être corrigée.
Voici la courbe de réponse relevée au point d'écoute sur la première enceinte corrigée...
Et voici les courbes de réponse des deux enceintes corrigées... Elles sont très similaires, sur ce plan-là c'est parfait.
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SCHEMA DES FILTRES CORRIGES...
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TESTS A L'ECOUTE...
Les premiers tests à l'écoute sont réalisés en mono, une enceinte après l'autre.
Mes plages tests passent sans accroc et les voix sonnent bien et sans sifflante. Même le CD d' Annette Dasch (Armida) passe correctement!
Par contre, à l'écoute de certains ensembles, les fluctuations du niveau relevées dans le grave et le bas-médium se font remarquer.
Globalement, je suis agréablement surpris par la qualité du rendu sonore.
Bientôt le test complet en stéréo...
A ce stade, les filtres peuvent être installés dans les enceintes et câblés...
Courbe de réponse relevée au point d'écoute, en stéréo...
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Tests à l'écoute
(suite...)
Ces tests ont été réalisés sur base de mes CD de test habituels (voir rubrique "mes CD de test") mais j'y ai ajouté les plages suivantes:
Simone Kermes (best of)
The Dave Brubeck quartet,
Arthur Rubinstein (piano, Chopin)
Raquel Tavares (fado)
Bruckner 4 ème symphonie, Manfred Honeck
Malher 8 ème symphonie, Bernard Haiting
et quelques plages de test proposées par J. Hiraga, "La revue du son".
Et voici mes conclusions...
Ce qui va bien...
D'une manière générale, à l'écoute des solistes et des petites formations, le médium, le haut-médium et l'aigu sont très bien restitués avec beaucoup de détails, de transparence et sans sifflante. Les sonorités sont plaisantes et l'image stéréo est correcte. Le piano, la guitare, le saxophone, la flûte, le violon, les cymbalettes, l'orgue, les voix... sont très bien restitués.
La descente dans l'extrême grave est remarquable.
Ce qui va moins bien...
La lecture de la plage dédiée à la batterie et aux percussions de mon "CD TEST 1", n'est pas convaincante. Le grave manque de précision et d'impact, il est comme "cotonneux".
Pour les grandes formations et les orchestres symphoniques, l'image stéréo est floue, la restitution des pupitres manque de transparence et de détails. C'est moins réaliste que pour les petites formations.
...
MES CONCLUSIONS...
Mon petit salon de musique ne permet pas d'exploiter correctement ces enceintes qui ont besoin d'espace et de volume pour s'exprimer. Dès lors, mon jugement n'est peut être pas totalement correct. Cependant, je crois pouvoir affirmer, malgré cette réserve, que ces enceintes ne satisferont pas les audiophiles en quête de perfection. Certes, elles font mieux que diffuser de la musique de fond (ou de l'anti musique de fond) mais elles se révèlent être limitées en terme de haute fidélité. Le mode de dispersion des voies n'est pas propice à ciseler le message sonore.
Il faut cependant reconnaître que les objets sont attrayants et le bois tourné est sans nul doute le domaine de prédilection de Monsieur Brand. Un assemblage des modules plus solide et plus stable serait sans doute apprécié par les clients potentiels.
Je n'ai pas eu la possibilité d'évaluer le rendu sonore des enceintes avant transformation et donc, j'attends l'avis de François sur ce point...
Merci François pour votre confiance et votre patience, j'attends votre commentaire avec impatience...
CHAPITRE RESERVE AUX BRICOLAGES
REALISES SUR LES ENCEINTES
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Le premier bricolage a été effectué
sur les diffuseurs des tweeters.
Première étape...
La plupart des trous destinés à recevoir les bâtonnets étaient obstrués par des bouts de bâtonnets cassés, les autres bâtonnets étaient cassés à la base.
Les bâtonnets cassés à la base du support circulaire n'ont pas pu être extraits des ogives et ont dû être cassés à leur tour pour permettre de re-forer les trous.
Repercer ces trous n'était pas sans risque... les cassures irrégulières ne permettant pas un pointage précis et stable du foret. De plus, la position tangentielle de la mèche présentait des risques de dérapage...
C'est grâce à un étau improvisé et constitué de mâchoires en styrodur que j'ai pu maintenir les pièces solidement et forer sans prendre de risque.
Seconde étape...
Les blocs "tweeter" doivent être percés afin de permettre le passage des conducteurs électriques destinés à alimenter les tweeters. L'idée est de placer la tige conductrice dans un tube métallique pour obtenir un ensemble rigide, solide, relativement esthétique et enfichable au niveau du bloc "médium".
Ces trous sont forés à partir des orifices existants, la difficulté consiste à trouver le bon angle d'attaque de la mèche de manière à aboutir au bon endroit dans le fond de l'ogive.
Le même étau improvisé a encore était d'une grande utilité...
Troisième étape...
L'idée est de former un module constitué du bloc tweeter et de son diffuseur...
L'assemblage est réalisé avec des tiges métalliques profilées avec précision.
Côté diffuseur, les trous viennent d'être réhabilités,
côté tweeter, il faut les tracer et les percer.
C'est parti... mesure, schéma, traçage et forage...
et retour à l'étau !
Les tiges métalliques seront gainées et fixées plus tard...
Diffuseurs et blocs tweeters...
Maintenant que tout le matériel a été livré, il est possible de poursuivre le travail sur les blocs "tweeter"...
Il s'agit de réaliser et de monter les tiges supports qui seront enfichées au niveau du médium...
Ici, les tiges sont à la verticale mais la pénétration dans le bloc "tweeter" est effectuée en biais suivant un angle imprécis.
La cavité a dû être agrandie pour pouvoir accueillir le système de fixation des tiges, les connecteurs et les câbles. Les tiges sont boulonnées et le tout est soudé en même temps que les conducteurs.
Les tiges filetées ont d'abord été fixées et soudées à l'intérieur de l'ogive et pliées ensuite. La première gaine a été ajustée côté ogive, sa longueur devra encore être corrigée. Pour l'instant, le tout est bloqué par un boulon d'attente.
La préparation de ces opérations n'a pas pu être très précise; en cause l'agrandissement de la cavité aux points de fixation des tiges métalliques. Et en conséquence, il sera nécessaire de rectifier les longueurs des tiges filetées avant de souder les fiches bananes (M)... Il faut éviter de reproduire la tour de Pise...
Pour ajuster la longueur des gaines et des tiges, j'ai utilisé un niveau d'eau pour prendre les repères... Cet ajustement réalisé, les fiches bananes (M) sont soudées...
Il ne reste plus qu'à découper et à mettre en place les gaines thermorétractables.
Etape suivante...
La mise en place des tweeters dans leurs ogives... raccordement et fixation...
A partir de là, il sera possible d'assembler le troisième et le quatrième étage de la fusée. Ces éléments seront alors indissociables... sauf en cas de retour sur terre accidentel!
Il faut encore gainer et fixer les supports...
C'est fait, le module est complet et prêt à être testé...
Voici ce qui va remplacer les cure-dents de Monsieur Brand...
...
Installation des connecteurs
au niveau des caissons "woofer"...
Il s'agit de mettre en place les fiches bananes (F) destinées à recevoir les supports des blocs "médium".
Pour rappel, ces supports seront aussi les conducteurs électriques destinés à alimenter les HPs.
Les fiches bananes insérées sont du type châssis à visser.
Elles sont placées en bordure des woofers et par facilité, les câbles ont été préalablement soudés.
Le but est aussi de rendre ces connecteurs aussi discrets que possible.
Ce module ne demande pas d'autre aménagement, il attend son HP...
Le HP est monté mais il devra encore être enlevé pour pouvoir installer les filtres dans le caisson...
...
Installation des connecteurs au niveau des blocs "médium"...
Il s'agit d'une part de placer les fiches bananes (F) destinées à recevoir les supports des blocs "tweeters" et d'autre part de remplacer les petits pieds en bois par des supports métalliques enfichables.
Pour insérer les fiches bananes (F), j'ai pris l'option de repartir des trous existants et de les adapter.
Pour placer les supports c'est plus délicat...
La jonction entre le caisson "woofer" et la base du caisson "médium" est oblique ce qui nécessite de forer le passage dans le bloc "médium" suivant un angle précis... d'où le rapporteur d'angle en papier...
Réalisation et installation des tiges supports enfichables...
Le rapporteur d'angle a servi de référence pour le pliage des tiges filetées et il a aussi servi de base pour tracer le schéma complet de la pièce à réaliser.
Une partie de la tige filetée est insérée et soudée dans la fiche banane (M), un écrou est placé au niveau de la pliure pour servir de base au tube qui vient gainer la tige filetée.
L'écrou est soudé et arrondi; il deviendra le point de pinçage pour l'enfichage, le montage et le démontage des modules.
Un bout de gaine thermorétractable vient isoler et habiller la pièce complète.
Les tiges supports peuvent être insérés dans la base du bloc "médium" et boulonnées de l'intérieur. Les conducteurs internes seront soudés sur les extrémités des tiges filetées.
L'enfichage du bloc "médium" sur le bloc "woofer" doit être réalisé de façon progressive mais il se fait sans difficulté.
Vous l'aurez remarqué au fil des photos, un bloc "médium" s'est disloqué...
aucune trace de colle, juste emboîté! J'ai frisé la catastrophe!
Les supports étant solidement fixés, le câblage interne peut être réalisé;
un conducteur de masse commun à tous les HPs,
un conducteur (+) pour le médium et un (+) pour le tweeter.
Le bloc de laine est recollé,
les câbles sont soudés sur le HP et le HP est remis en place.
Les blocs "médium" sont prêts à être montés et testés...
...
Matériel nécessaire pour modifier l'assemblage et les raccordements électriques des différents modules...
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Les modifications qui seront apportées dans le principe d'assemblage des modules visent à garantir des contacts électriques francs et sans perte, une bonne solidité et une bonne stabilité des enceintes, un montage aisé et un look général peu modifié.
Les composants choisis et répertoriés ci-dessous ont été sélectionnés parmis d'autres après tests de solidité et de faisabilité. L'aspect esthétique n'a pas été négligé.
Voici la liste des articles retenus pour réaliser les modifications envisagées:
- 12 fiches bananes (F) qui seront installées autour des woofers et des médiums pour permettre l'enfichage des blocs,
- 12 fiches bananes (M), elles seront soudées aux tiges filetées,
- 2 x 1m de tiges filetées M4 et les écrous, le tout en laiton. Ces tiges feront office de conducteurs électriques reliant les HPs,
- 1 m de tube en fibre de carbone destiné à consolider les supports et à protéger les conducteurs électriques,
- 6 tiges de 30 cm, en laiton, destinées à l'assemblage des diffuseurs et des blocs tweeters,
- 1 m de gaine thermorétractable destinée à garnir et à isoler les supports,
- 9 m de câbles destinés au câblage interne des enceintes.
- toutes la visserie militaire de Monsieur Brand a été remplacée.
...
Tout le matériel a été livré, les bricolages peuvent reprendre...
Je vous invite à suivre le déroulement des transformations en visitant les rubriques A, B et C.
Le retour du matériel,
informations et remarques...
Ces informations devraient permettre à François d'assembler les modules correctement et sans difficulté.
Etant donné que les filtres ont été adaptés aux caractéristiques spécifiques de chaque "médium", les modules ne sont pas interchangeables. Pour les identifier, j'ai marqué chaque bloc d'un repère rouge ou noir. Les modules marqués de noir doivent être réunis pour former une enceinte et les modules marqués de rouge doivent former l'autre enceinte.
Le point coloré qui identifie chaque bloc tweeter doit être placé à l'arrière de l'enceinte, tout comme les autres zones colorées (borniers).
Quand les modules sont repérés, on peut les assembler....
Il faut d'abord placer le bloc "médium" sur le caisson du woofer.
Je conseille de déposer les trois "pattes" dans leurs trous sans les enfoncer. Quand les fiches bananes sont bien positionnées, alors on peut commencer à enfoncer progressivement une patte après l'autre, en 3 ou 4 étapes. L'important est de ne pas plier les fiches bananes (M). Pour bien enfoncer les fiches, il faut les pincer au niveau des bourrelets présents sur les tiges. En bout de course, les fiches sont enfoncées d'environ 18mm. Les fiches sont d'excellente qualité, les contacts électriques sont parfaits.
Le bornier du bloc "médium" n'est plus connecté.
On pratique de la même manière pour mettre en place le bloc tweeter.
L'emballage du matériel...
J'espère avoir pris toutes les précautions nécessaires pour éviter des casses durant le transport.
Chaque module est pré-emballé dans un volume de frigolite et bien calé dans son carton. Rien ne sait bouger durant le transport.
Les caissons de grave sont emballés dans leurs couvertures et maintenus dans les cuves par des blocs de frigolite adaptés. Cette fois, les couvercles sont vissés, ils ne se détacheront plus durant le transport.
A cause de leur forme légèrement conique, les caissons de grave sont installés à l'envers, HP en bas. Les woofers sont protégés par des blocs de frigolite taillés sur mesure. Et le tout est calé.
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Les tests à l'écoute
et les conclusions de François...
Le retour du matériel et son installation se sont passés sans embuche.
Le commentaire de François s'est fait attendre mais ça valait la peine d'attendre...
Merci François pour votre analyse et vos commentaires détaillés.
"
Bonjour Frédéric,
Voici mon document comme promis,
D’abord merci pour votre implication et vos initiatives qui sont allées bien au-delà de mes attentes. En vous confiant mes enceintes, j’avoue que j’avais (assez mesquinement) l’arrière-pensée que vous alliez aussi faire ou faire faire des petites modifications sur l’ébénisterie. En fait vous avez pris le problème à bras le corps et proposé une solution globale et réfléchie. Grâce à vous j’ai maintenant un système cohérent aussi bien pour le son que pour la construction des enceintes. La solidarisation des différents blocs et la simplification du câblage, rend le tout beaucoup moins vulnérable aux vibrations et aux coups de coude baladeur. C‘est ingénieux et bien réalisé, bravo pour la maitrise car, mesdames et messieurs, l’artiste travail sans filet. Le constructeur aurait avantage à s’inspirer des modifications faites par Frédéric, ses « créations » seraient bien plus abouties.
J’ai reçu et installé les enceintes depuis plusieurs semaines, Frédéric toujours aussi consciencieux m’a fait parvenir les éléments parfaitement emballés et une explication claire pour le montage. L’ancienne version du système était très encombrante, en effet bi amplification, filtre, boitier secteur et DAC prennent une place non négligeable et si on rajoute deux câbles pour chaque enceinte on sature vite et pas que du point de vue musicale. Les enceintes sont maintenant alimentés par un Devialet 140 et j’utilise les mêmes sources Qobuz et mes CD qui sont numérisés sur un Mac donc la communication se fait par Wifi. J’ai pris cette décision il y a une dizaine d’année à l’époque j’avais un très bon lecteur Wadia 2000 et un DAC procced, un ensemble très correct mais vieillissant. Après plusieurs écoutes et notamment une mémorable à Chicago comparant une platine Rockport à un très bon CD, j’étais revenu déprimé en me disant que je devais certainement repasser à une platine disque (la barbe). Revenant à Paris j’achète un magazine spécialisé et je suis attiré par un « streamer » qui représentait de nombreux avantages (stockage, accès rapide, longévité du support). Une écoute comparative avec un système haut de gamme DCS m’a convaincu immédiatement et depuis je m’étonne chaque jour que l’on puisse encore vendre des lecteurs de CD. Bref, nous sommes donc passé de très bons amplificateurs à tube à un système en classe D. Cela va donc compliquer notre évaluation des enceintes car de nombreux paramètres ont changés. Et j’avoue avoir la flemme de rebrancher la version historique de mon système qui permettrait une comparaison bien plus rigoureuse. Je me suis quand même attaché à cerner les caractéristiques du Devialet. C’est un tour de force technologique regroupant dans le même volume l’amplification et le DAC et la connectique WIFI. En vivant avec je lui reconnais une très grande résolution, une capacité à bien rendre les atmosphères des salles, un fonctionnement très silencieux et une belle dynamique, je lui reproche par rapport à un très bon ampli une certaine froideur contre partie de sa précision. Après quelques recherches, on trouve des conclusions similaires dans la presse spécialisée anglaise. Donc acte.
Je passe les petits problèmes d’installation avec Devialet, je demande une mise à jour du logiciel on m’envoie un carton pour renvoyer l’appareil en usine ! Anecdotique mais inquiétant. Après ça déroule, j’enfiche le bloc HP medium sur le woofer et branchement du secteur et câbles des enceintes. La réaction de ma femme ne se fait pas attendre ça casse moins les oreilles ton truc. Je traduis l’équilibre tonal est très bon il n’y a pas de projection d’un registre par rapport à un autre. Je ne lui donne pas tort. Avant d’aller plus loin je tiens à dire qu’il y a un point ou nous sommes totalement en accord/désaccord avec Frédéric. Je m’explique Frédéric trouve que le système Alpha 360 n’est pas capable de retranscrire correctement des grandes masses orchestrales et pour moi aucune enceinte de volume « raisonnable » n’est capable de cela. J’ai eu la chance et le plaisir d’entendre des systèmes, de toutes technologies, (système avec chambre de compression de la maison de l’audiophile, sound lab A1, Martin logan the statement, Apogée diva, pour les électrostatiques, Pro AC 4 et Grande Utopia de Focal de conception plus traditionnelle) des enceintes de volume très conséquents et dans des grandes pièces à l’acoustique optimisée. Le résultat était à la hauteur, mon opinion étant que si l’on cherche à s’approcher de cette vérité, il faut soit aller au concert soit consacrer une pièce de grand volume à sa passion. En dehors de cela, j’ai toujours eu des déceptions (wilson audio puppys + watt par exemple) et je dirai en résumé des enceintes bibliothèques c’est parfait pour une voix de chanteuse, de la musique de chambre et une enceinte logeable dans un salon on peut aller avec une très haute-fidélité jusqu’à une formation de jazz et une petite formation classique. Après on écoute avec plaisir mais on est loin de la réalité de Berlioz et autre Mahler. Je pars aussi du principe qu’une enceinte est esthétiquement un objet.. disons difficile, alors j’ai pris le parti de quelque chose de très original à défaut d’être beau.
Les Alpha possèdent un avantage lié à leur conception, elle sont peu sensible au placement de l’auditeur et dans ma pièce qui est réverbérante et de grande hauteur de plafond, là encore la position des haut-parleurs est, à l’usage, un plus certain.
Voici les grandes lignes de mes écoutes, je tiens à préciser que je partage la vision de Frédéric sur le niveau sonore des écoutes, il faut écouter à un niveau sonore réaliste, qu’il convient de trouver pour chaque disque. Trop fort c’est l’aboiement, pas assez on passe à côté de l’enregistrement. Premier point, à la mise sous tension de l’ampli plus aucun souffle, et par rapport à l’ancien « montage » c’est bien agréable.
D’une manière générale, avec les modifications faites par Frédéric, personne ne se marche sur les pieds. Pas de place à la confusion on suit les lignes mélodiques et les notes jusqu’à leur extinction.
On l’entend très bien dans Keith Jarrett, the Koln Concert ou la voix du pianiste reste distincte et fait une polyphonie avec son instrument
C’est aussi très sensible dans Cirkus album Lizard de Kim Crimson ou le joyeux bazar de melotron et instruments électriques rajoutent une réverbération qui ne dérive pas en soupe musicale.
Sans surprise les enceintes s’acquittent avec brio des trios de Jazz Mingus Mingus Mingus, Oscar Peterson We get request … Très neutres et équilibrées, on commence à entrevoir des basses (batterie) sèches puissantes et rapides (Eddy Louiss Louissiana).
Puis j’ai poussé d’un cran le niveau sonore en abordant les album de Billy Cobham (Spectrum), Guillaume Perret (Electric Epic) Archie Shepp (Attica blues) et Weather Report (Heavy Weather). Batterie très convaincante et groove sur Spectrum, Excellent équilibre tonal sur Attica blues ou l’enceinte est mise à rude épreuve. L’atmosphère hypotonique d’Electric Epic est très bien retransmise et c’est de même pour l’énergie de Heavy Weather.
J’ai accordé un peu de répit, à mes oreilles, avec Alfred Brendel (Transcription Isolde Live in Salzburg), Alexandre Tharaud (Chopin préludes), Aldo Ciccolini (Janacek), Christian Zacharias (Scarlatti) et le Duo Crommelynck (Schubert Fantaisie). Brendel étant le seul ou je donnerai un léger avantage à l’ancienne version de mon système, mais en grande partie due à mes amplis à tube qui avait le charme pour créer une diaphonie romantique, ici le médium aigu du piano me parait trop sec. Sur des enregistrements studios récents on retrouve des très beaux pianos, pour le regretté duo Crommelynck la continuité des graves aux aigues est parfaite, les haut-parleurs jouent à l’unisson. Pour Scarlatti l’atmosphère très réverbérante est finement retransmise. Le jeu de pédale de Ciccolini n’est pas noyé dans un bruit de fond et enfin l’excellente qualité de l’enregistrement du disque d’Alexandre Tharaud en combinaison avec le travail de Frédéric nous font penser que le piano est dans la pièce.
....
Mes investigations se poursuivent, j’échange donc avec Frédéric et aussi le support de Devialet avec qui maintenant je suis très copain (j’ai des petits soucis avec ma liaison WiFi). Notre monde moderne est quand même étrange, il y a une équipe support incroyable chez Devialet attentive et compétente (merci Aurore) et on passe presque à côté tellement on a du mal à trouver le bon numéro sur leur site, pour les joindre.
J’ai rebranché mon filtre secteur, sans trop y croire (adept Response AR12), me disant que l’alimentation du Devialet et la classe d’amplification devait s’affranchir de cela. Ce n’est pas le cas, il y a une amélioration assez nette, profondeur du grave ouverture de la scène sonore. Je partais sur de longues heures d’investigation et en fait une audition comparative de Cécile Ma Fille de Nougaro a suffi à me convaincre. Beaucoup plus vivant, moins plat avec le filtre secteur. Pas question de revenir en arrière.
Pour les chanteuses on retiendra l’excellente Erika Stucky et son album Princess. On a un mélange de cuivre basson, trombone et d’une voix très puissante , qu’elle est capable de déchainer dans des cris hystériques ou de moduler avec beaucoup d’émotion.
Fearless et sa géniale reprise de Jailhouse Rock vous en convaincrons. C’est un album très bien enregistré, une belle réverbération, avec beaucoup de rupture de rythme une projection importante de la voix et des basses qui descendent très bas.
Les enceintes s’en sortent avec brio. Benjamin Britten, Serenade for Tenor, est une pièce magistrale ou cordes et cuivres se répondent. Rien à dire tout s’équilibre à la perfection. Les registres sont bien distincts.
Puis Schubert et l’inévitable Fisher Dieskau, l’album best-off est à éviter et je préfère le jeu bien plus dynamique de Maciej Pikulski au piano dans Erlkonig (Lionel Peintre au chant).
Par contre je m’incline dans les Winterreise sur l’album avec Moore au piano tout en finesse et Fisher Dieskau y est délicieux.
Je note, une très belle continuité du passage de la voix entre les différents haut-parleurs. C’est encore plus parlant pour les voix féminine entre médium et aigu. Puissance et une dynamique impressionnante pour la Callas dans Tosca et la classe absolue pour Kathleen Ferrier dans les chants de la terre (Walter / Patzak / Wien). Le dernier mouvement est absolument sublime de vérité avec des bois d’une rare finesse. Un grand et rare moment de pur bonheur musical.
Pour redescendre un peu du tapis volant écoutons le premier mouvement des chants. C’est plus difficile, le nombre d’instruments, la voix de Patzak cela fait beaucoup, on perd un peu le fil. La confusion s’installe au détriment de l’émotion. En fait on y croit plus trop, on a du mal à faire le lien entre le son qui sort des enceintes et un orchestre symphonique au complet. Idem pour Berlioz Symphonie Fantastique (Munch), dans l’avant dernier mouvement les cloches sonnent très très bien, un bon vendeur de HIFI passera ce passage c’est assez bluffant. Par contre les cymbales ça coincent, idem pour La Mer de Debussy (Tilson, Boston). On retrouve des cymbales pas très convaincantes et les lignes de basse sont confuses et sans grandes forces.
Pour finir sur une note positive le concerto pour violon de Brahms est très bien restitué dans une très belle interprétation de Oistrakh avec l’orchestre de la Suisse Italienne.
Et enfin un disque oublié pour moi Ottomania de Kudsi Erguner acheté après avoir entendu le groupe en concert à Montreux, il y a fort longtemps. L’archétype du disque que l’on écoute pas car on ne retrouve pas l’émotion du concert. Ici c’est la révélation, on s’y croit … il a fallu attendre 15 ans et l’intervention de Frédéric.
Conclusion
On a l’habitude de dire que l’enceinte ne doit rien rajouter ni retirer à la musique, mais à ce rythme-là comme on dit la même chose du câble de l’ampli et du Dac, il ne reste plus qu’un silence étourdissant. On va donc procéder par comparaison, il est patent que les enceintes modifiées par Frédéric n’ont plus rien à voir. Mon système est plus cohérent, plus dynamique et beaucoup plus musical.
Ceux qui ont eu l’amitié de me lire, savent que les nombreux changements des électroniques associées font qu’il est compliqué d’en attribuer l’entière valeur au travail de Frédéric, mais son travail est sans conteste une part importante du bon en avant. Et mon épouse et moi-même le félicitons chaleureusement pour cet accomplissement.
Je me permets cette question ouverte, on voit au travers de son blog que Frédéric n'applique ni poudre de perlimpinpin, ni bave magique (j’ai eu droit à un vendeur me certifiant, en me demandant de ne pas chercher à comprendre, que ma salive sur le pied d’un meuble Hifi améliorerait le son) mais des procédés et méthodes scientifiques et reproductibles qu’il prend grand soin à décrire. La question étant : pourquoi les fabricants d’enceintes n’en font pas le dixième ? Mystère…..
...
Encore merci François pour l'analyse très complète et très méticuleuse du rendu sonore de votre chaîne hifi modifiée. Merci aussi à Madame pour sa participation aux tests et son appréciation.
En finalité, une chose me rassure; vos conclusions rejoignent les miennes! OUF, je ne suis donc pas encore gâteux!
Et pour ce qui est du "Mystère"...
Ne cherchez plus, la réponse se cache derrière la rentabilité, le bizness et le bénéfice. Et la brume qui entoure cet aspect très terre à terre n'est que baratin et arnaques.
Vous connaissez maintenant le prix coutant d'un filtrage digne de ce nom, imaginez l'impact de ce poste sur le prix de vente des enceintes!
Et je me suis laissé dire que certains constructeurs appliquaient un coefficient de dix sur le prix coutant pour définir leur prix de vente... CQFD!